RACONTE-NOUS L'HISTOIRE DE TON PERSONNAGE. EN UN MINIMUM DE 650 MOTS, SEULE EXIGENCE. ET NOUS VÉRIFIERONS ! ^^

"Je vais bien, tout va bien.
Ma vie est simple, la ville est calme.
Je t'aime Maman."

Ici, c'est l'enfer. J'ai déménagé à Madrid, capitale de l'Espagne, pour lui. Mais vous n'allez rien comprendre, alors je vais vous raconter mon histoire en commençant par le début.
Je suis née le 22 mai 1977, à 4h du matin, à Valencia, ville de la côte sud-est de l'Espagne. Ville ou la fête et le délire sont de mise toute l'année. C'est aussi à côté, dans un village d'un nom insensé, qu'à lieu "la tomatina", sorte de bataille de tomate sur une grande place entre tout un tas de crétins. Je les déteste depuis toujours, je déteste ma ville, je déteste ma famille, je me déteste. Bon, d'accord. J'aime ma mère. Mais seulement elle.
J'ai vécu mon enfance à Valencia, subissant remarques et moqueries car ma famille était pauvre et venait d'Angleterre, mon père buvait et battait ma mère, mon frère courrait les putes, ma soeur était partie avec un homme... Et je ressemblais à une indienne. Allez savoir pourquoi ils n'aimaient pas les indiens. En tous cas, je n'avais jamais eu d'amis. Jusqu'au jour où... C'était un samedi, il faisait une chaleur d'enfer. J'avais 10 ans. Il en avait 10 de plus. Il s'appelait David et nous jouions ensemble, dans le parc de la ville. Nous parlions beaucoup, nous riions. Tout était bien. L'année suivante, il me déclara son amour. C'était en fin d'après-midi, pendant l'hiver. Je ne m'attendais pas à ça, moi qui pensait avoir un ami ! Tout mes illusions partirent en éclat lorsqu'il mit ses mains sur moi et qu'il... Cela m'est encore dur d'en parler. Pour tout vous dire, il me viola. En disant qu'il m'aimait, il me força à faire des choses... Je ne préfère pas en parler, la bile me remonte à la gorge, rien que d'en parler. Comme vous pouvez l'imaginer, je restais traumatisée. Le soir, quand je décidais de rentrer chez moi, je trouvais mon père mort, sur le pas de la porte. Apparu mon frère, et l'enfer que je vivais depuis ma naissance se transforma en un merveilleux souvenir. On enterra mon père, ma mère tomba malade, le cancer du poumon, et mon frère.. me battait. Je ne lui fit jamais le plaisir de crier. J'appris le silence, meilleure défense que je pouvais avoir. Mais ce qui vint à moi ne fût plus l'espoir d'une vie meilleure. Ce qui me tomba dessus alors qu'il tenait un couteau entre ses mains, fût l'instinct de survie.

[en cours]